Que sont-ils devenus ? Pierre Pourchair, Consultant chez Sopra Steria Next
Interview de Pierre Pourchair, diplômé de SKEMA Business School et Consultant chez Sopra Steria Next
1/ Pourquoi avoir choisi d’intégrer une école de commerce & particulièrement SKEMA BS ? Faisait-elle partie de vos premiers choix ?
J’ai intégré une fac de droit suite à mon bac sans idées précises de mon futur professionnel. Arrivé en 3ème année j’ai commencé à me poser de vrais interrogations sur mon futur métier. Je me suis rendu compte que les métiers du droit ne m’intéressaient pas et j’ai étudié le champs des possibles, le tout couplé à mes appétences. Je venais de créer mon association et je faisais beaucoup de gestion de projets et de management. J’ai donc commencé à m’intéresser aux métiers liés à ces 2 thématiques et une école de commerce était la voie royale pour accéder à ce type de métier.
Skema BS était mon 1er choix pour être honnête. J’avais un ami qui m’a beaucoup informé sur l’ambiance au sein de l’école, les opportunités qu’elle offre etc…
J’ai été attiré par la dimension internationale et le contenu des M2 en rapport avec mes ambitions professionnelles.
2/ Qu’avez-vous fait en école de commerce pour tirer le meilleur parti de cette formation ?
Skema offrait la possibilité de voyager sur 3 campus internationaux (4 maintenant avec le nouveau campus de Cape Town). J’en ai profité pour étudier 6 mois aux Etats-Unis.
J’ai également intégré une association dès mon arrivée. Cela permet de s’engager dans des projets avec des gens ayant des intérêts en commun.
Par la suite j’ai également trouvé mon 1er stage grâce au réseau de l’école.
3/ Qu’avez-vous fait à votre sortie de SKEMA BS ?
J’ai rejoint Sopra Steria Next en tant que consultant pour le secteur public.
4/ En 2018 vous rejoignez Sopra Steria Next en tant que Consultant Junior et avez été affecté sur une mission à la DGDDI (Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects). Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste ce poste ?
Tout l’intérêt du poste de consultant réside dans la diversité de ses missions :
D’un point de vue général, la finalité de mon poste consiste à contribuer à des missions de conseil en bénéficiant d’un encadrement, par l’apprentissage des basiques du métier et du travail d’équipe tout en devenant de plus en plus autonome dans mes tâches.
Plus précisément, je participe à la réalisation de missions d’étude, de diagnostic, de préconisations et d’accompagnement à la mise en œuvre de projets de transformation digitale. Au fur et à mesure de mes missions, je dois acquérir de la méthodologie et approfondir la connaissance d’un ou plusieurs secteurs (dans mon cas, le secteur public). Enfin, il me faut développer l’attitude indispensable à un service client de qualité.
Plus concrètement, en 2 ans nous avons notamment permis à la DGDDI d’expérimenter l’usage de la technologie Blockchain en son sein. Pour ce faire, nous faisons beaucoup d’appui à la gestion de projets, d’études d’opportunités de cas d’usages et d’animations/formations pour l’écosystème d’acteurs que nous rencontrons.
Je travaille donc essentiellement en amont des projets afin de recueillir les besoins de mon client et d’y apporter la solution la plus adaptée.
5/ Qu’est-ce qui vous plait le plus dans le métier de consultant ?
C’est un métier qui permet d’éviter la routine. Nos clients changent, nos missions changent, nos interlocuteurs changent. Qui plus est, travailler au service du secteur public permet de donner un vrai sens et une portée à notre métier et nos actions. J’ai par exemple eu l’occasion de travailler sur un projet très concret concernant la gestion du BREXIT au sein de la DGDDI, et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.
6/ Pouvez-vous nous rappeler en quelle année vous avez suivi la préparation aux concours des écoles de commerce PGE PGO ?
J’ai suivi la formation PGE PGO au 1er trimestre 2016 !
7/ Pourquoi avoir choisi de suivre une préparation ? Quelle formation suiviez-vous à l’époque ?
J’avais redoublé ma 3ème année de droit et j’ai choisi de me réorienter l’année scolaire qui suit. Ne voulant pas prendre trop de retard j’ai voulu maximiser mes chances d’intégrer l’école que je voulais pour ne pas reperdre une année. Les informations pour préparer à ces concours sur internet et dans les livres sont très laconiques et manquent beaucoup de méthodologie à mon sens. J’ai donc opté pour suivre une préparation chez un acteur qui m’offrait les meilleures garanties sur ces points.
8/ Quel souvenir gardez-vous de PGE PGO ?
J’en garde un excellent souvenir. Le niveau d’exigence était très élevé, mais je pense qu’il est important de souligner que l’équipe de PGE-PGO s’imposait à elle-même ce niveau d’exigence avant de nous le demander. J’ai eu des professeurs d’excellents niveaux, très bienveillants et qui maitrisaient leurs sujets sur le bout de doigts.
De plus, on avait une « ambiance de promo » qui était plaisante et une solidarité entre les élèves qui faisaient très plaisir.
9/ Avez-vous un (ou plusieurs !) conseil(s) à donner aux étudiants PGE-PGO qui s’apprêtent à faire un choix entre plusieurs écoles ?
Je comprends que le classement des écoles joue beaucoup et très clairement, c’est un critère à prendre en compte. Néanmoins c’est loin d’être le seul. Il faut choisir une école dans laquelle on est capable de se projeter, de savoir qu’on va s’y amuser que ça soit par le cadre ou les rencontres qu’on y fera. La plupart des opportunités en école se font grâce à des rencontres, c’est donc un critère plus important qu’il peut paraître selon moi.
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