Interview de Solène Hervouet, Diplômée d’Audencia Business School en 2018 et Financial Analyst chez Goldman Sachs
1/ Pourquoi avoir choisi d’intégrer une école de commerce & particulièrement Audencia Business School ? Faisait-elle partie de vos premiers choix ?
Après un bachelor à BEM (Kedge aujourd’hui), je savais que je souhaitais travailler dans la finance. J’en ignorais encore beaucoup de facettes et continuer en école de commerce me semblait nécessaire. Je voulais préciser mon choix professionnel par des spécialisations plus poussées et d’autres stages pour découvrir de nouveaux domaines. Je voulais aussi faire un double diplôme avec une fac américaine (chose faite !) et cela m’avait déjà permis de sélectionner plus particulièrement des écoles. Mon premier choix était Grenoble Ecole de Management, bien que ce n’était pas pour un double diplôme mais plutôt beaucoup de semestres à l’étranger. Audencia était mon choix numéro 2, c’est en allant aux oraux que j’ai découvert l’existence de leurs double diplômes avec le Directeur Général de l’école dans mon jury ! Leur site ne mentionne pas tous les parcours. Après les oraux j’ai immédiatement su que je voulais Audencia pour le programme mais aussi l’ambiance de l’école.
2/ Qu’avez-vous fait en école de commerce pour tirer le meilleur parti de cette formation ?
Tout ce que j’ai pu faire !! Concernant les formations en elles-mêmes j’ai participé à toutes les options possibles, à savoir stages et semestres à l’étranger/ double diplôme. Les stages sont un vrai moyen de développer ses connaissances. J’ai été en stage à la Société Générale, AXA, Airbus, PwC, et finalement Goldman Sachs où je suis actuellement en CDI. L’étranger et une porte pour apprendre de manières différentes et pour rencontrer de nouvelles personnes : je suis partie en échange 6 mois à Washington DC dans une fac pour afro-américains et j’ai ensuite réalisé mon second master à Boston University.
Au sein des écoles, j’ai pu participer à diverses activités. En bachelor j’ai été 3 ans dans une association d’oenologie, j’étais ambassadrice de mon école, et dans mes 3 écoles (BEM, Audencia, Boston University) j’ai participé au maximum d’événements.
3/ Qu’avez-vous fait à votre sortie d’Audencia Business School ?
Après mes cours et stages à Audencia, j’ai choisi ce cursus car j’avais très envie de retourner aux Etats-Unis après mon échange à DC et peut être même d’y commencer ma carrière. Pour avoir de meilleures chances de travailler là-bas, un diplôme était un énorme avantage, et c’est d’ailleurs ce qui a motivé mon choix de master. J’aime aussi beaucoup étudier et ce deuxième diplôme me plaisait beaucoup pour la double compétence Corporate Finance plutôt entreprise (Audencia) et Investment Analysis plutôt marché (Boston). Enfin, qui dirait non à une année à Boston ? Pas moi : 12 mois complets : deux semestres de cours en Investment Analysis + 1 cours d’entrepreneuriat à Harvard, un semestre de stage aux services financiers de la mairie de Boston et de nombreux voyages (je ne les listerai pas, vous ne croiriez pas que j’ai obtenu mon diplôme).
4/ Qu’est ce que vous ont apporté vos expériences aux Etats-Unis ?
Le double diplôme était un objectif de longue date pour moi après DC et c’est d’abord une grande fierté pour moi d’avoir pu réaliser cet objectif en finançant seule mes études. J’ai beaucoup appris de cela, et aussi de mes deux échanges. D’abord dans une fac afro-américaine, j’ai découvert une double culture fascinante et j’ai beaucoup appris des gens que j’ai rencontré tout comme de la vie sur un campus américain dans la capitale. En double diplôme, avec des gens plus âgés et déjà en fin d’études, voire déjà employés, j’ai continué d’apprendre avec des méthodes différentes en cours et j’ai rencontré et gardé des liens avec beaucoup d’étrangers. La mixité culturelle est toujours intéressante et enrichissante. Enfin, lors de mon stage j’ai appris à travailler avec des américains, et malgré une proximité occidentale, des différences sont notables.
5/ A quoi ressemble une journée d’un analyste financier chez Goldman Sachs ?
Il n’y a pas de journée type et tant mieux ! Mais chaque journée est faite de nombreux enjeux qui ne sont pas tous atteignables en 24h ! C’est la parfaite école pour apprendre à prioriser. La difficulté est de juger ce qui est urgent en interne et en externe et de faire avancer ses projets avec les nombreuses équipes, toutes à l’étranger sur 5 fuseaux horaires différents. Le rythme est soutenu mais l’ambiance et l’apprentissage sont bons. Personnellement j’adore.
6/ Quel profil faut-il avoir selon vous pour travailler dans la finance ?
Je pense que c’est applicable partout mais particulièrement en finance je dirais : avoir une bonne attitude vis à vis de son apprentissage (se remettre en question pour mieux comprendre et être plus rigoureux) et de ses collègues (on n’avance pas tout seul mais avec et grâce à son équipe) ; avoir envie d’apprendre (ne pas avoir peur de proposer pour faire mieux) ; et en banque, être prêt à travailler beaucoup (il est possible que les semaines soient longues parfois).
7/ Avez-vous un conseil à donner aux étudiants PGE-PGO qui s’apprêtent à passer les concours et qui souhaitent travailler dans la finance ?
Choisissez bien vos stages. Pour choisir bien ses stages, agrandissez votre network (on ne network jamais assez !). La finance, c’est très vaste, on peut y mettre beaucoup de jobs, et le même job peut énormément varier d’un secteur à l’autre et même d’une entreprise à l’autre. J’ajouterai aussi que les spécialisations finance sont à bien choisir pour les tests des entretiens qui peuvent être très techniques : choisissez les bien aussi, et ce choix vient vite après votre arrivée en école.
8/ D’ailleurs… pouvez-vous nous rappeler en quelle année avez-vous suivi la préparation aux concours des écoles de commerce PGE PGO ?
J’ai suivi la prépa en 2016, les résultats tombaient le jour du Brexit.
9/ Pourquoi avoir choisi de suivre une préparation ? Quelle formation suiviez-vous à l’époque ?
J’étais en bachelor à Bem (Kedge aujourd’hui) et, bien que j’aie appris beaucoup après le bac et surtout pu affiner mes choix pour la suite, je n’étais pas sûre d’être en « mode concours ». Je voulais vraiment me donner les meilleures chances d’avoir une école que j’ai choisie et pas un plan B. Je ne regrette pas mon choix, j’ai eu tout ce que j’ai présenté et correctement (j’étais 30ème à Audencia, en étant nulle en culture G : merci PGE PGO!).
10/ Quel souvenir gardez-vous de PGE PGO ?
Une bonne ambiance et de bons amis. Je suis toujours en contact avec des gens qui ont fait la même formation et qui sont partis dans d’autres écoles. J’en ai bavé sur les synthèses pendant quelques week-ends mais ça valait le coup ! 🙂
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