Que sont-ils devenus ? Adrien Chanson, Senior account manager – Amazon Ads Specialist, Labelium

Interview de Adrien Chanson, diplômé de l'EDHEC et Senior Account Manger - Amazon Ads Specialist chez Labelium

 

1/ Pourquoi avoir choisi d’intégrer une école de commerce & particulièrement l'EDHEC ? Est-ce qu’il s’agissait de votre premier choix ?  

Je suivais un cursus a l’université Paris 2 Panthéon Assas en économie et fiance avec des cours très intéressants mais très théoriques. J’avais besoin que ma formation prenne une tangente plus pratique et rentrer dans une école de commerce était une solution parfaite. Je voulais aussi rajouter une dimension internationale à mon profil, ce que la majeure partie des écoles de commerce proposaient à travers des programmes d’échange universitaires ou en facilitant l’obtention de stages à l’étranger grâce à des offres et un réseau plus actif qu’à l’Université.
 
A cet effet, l’EDHEC me semblait particulièrement bien me correspondre, avec un bon mix de cours théoriques étayés sur des cas pratiques plus opérationnels le tout anime souvent par des professeurs qui étaient d’actuels ou d’anciens professionnels ayant fait leurs preuves sur le terrain.
 
L’EDHEC ne fut pas mon premier choix, du moins au départ. En effet, j’ai tenté les concours pour les écoles de commerce sur 2 ans, ayant raté tous les concours lors de mon année de Licence à l’université. En maitrise, bien mieux prépare, notamment par PGE PGO, j’ai visé moins d’écoles mais en rajoutant l’EDHEC ainsi que l’Essec que je n’avais même pas visé lors de l’année précédente, pensant que je n’avais aucune chance. Finalement ça m’a plutôt bien réussi d’échouer 😊
 

2/ Qu’avez-vous fait en école de commerce pour tirer le meilleur parti de cette formation ?  

En rentrant à l’EDHEC, je me suis vite rendu compte de l’importance du tissu associatif de cette école. Venant de la fac, cette omniprésence des associations et de leur rôle au sein de l’école fut au départ un petit choc, mais je me suis vite rendu compte que c’était un moyen de mimer le fonctionnement d’entreprises, au sein desquelles chacun a un rôle dont il est responsable tout en adhérant à un certain code. C’est pourquoi j’ai vite eu fait de chercher à rejoindre une association qui me correspondrait bien, ce que j’ai trouvé au sein du BDE, devenant responsable démarchage ce qui m’a permis de négocier des deals avec des marques comme OASIS ou Coca Cola. Je suis aussi devenu Ambassadeur étudiant pour Microsoft et Burn ou mon rôle était de représenter les marques sur le campus, organisant des jeux ou même des démonstrations produites ce qui m’a permis de pratiquer mes techniques de présentation tout en étant récompensé monétairement ou via des goodies.

L’EDHEC m’a aussi permis de profiter de son réseau dense d’universités et d’écoles partenaire, ce qui m’a permis de partir pendant 6 mois réaliser un échange universitaire à Singapour souhaitant à l’époque découvrir ce pays et pourquoi pas m’y établir un jour. J’en ai profité pour prendre des cours porte sur le développement économique de cette région très dynamique, mais aussi à mieux connaitre la culture Singapourienne en joignant un club sportif de kendo, étant le seul étranger, ce qui m’a permis de comprendre un peu mieux les us et coutumes locales.

3/ Qu’avez-vous fait à votre sortie d'EDHEC ?  

Pendant la dernière partie de ma césure, après mes 6 mois en échange à Singapour, j’ai travaillé pendant 6 mois dans une start up française, une marketplace dans le bricolage et le jardinage appelée Mano Mano (ex MonEchelle.com). Suite à cette expérience très digitale et pendant ma dernière année, j’ai commencé à m’intéresser au marketing expérientiel, y destinant mon mémoire de fin d’études. C’est en partie ce qui m’a poussé à rejoindre Leroy Merlin en tant que Chef de Projet Merchandising dans l’univers du Jardin, souhaitant conserver un fil conducteur dans le bricolage. Mon poste m’a permis de découvrir la faisabilité des opérations de marketing expérientiel sur le terrain en devant gérer un projet visant à changer les devantures des magasins pour mieux présenter les nouvelles collections de produits de jardin, les rendant plus interactives et plus expérientielles.

C’est une expérience qui fut extrêmement enrichissante et formatrice car on m’a très vite responsabilisé et appris que la réactivité opérationnelle et à la mise en place de solutions « good enough » étaient bien plus importante que de longues et belles présentations stratégiques avec des réflexions bonnes, mais trop théoriques.Au final cette expérience m’a permis de voir que je me sentais plus à l’aise dans le monde du digital. Notamment car je trouvais ce secteur globalement plus porteur et dynamique mais aussi du a la réalité du terrain. Bien que j’ai adoré mon expérience chez Leroy Merlin, j’ai vite remarqué que l’analyse post mortem de cette opération prendrait bien plus de temps et sera bien moins précise que si j’avais été dans le web. Or une des choses qui est au cœur de mon parcours professionnel est que je prends beaucoup de plaisir non pas que dans le lancement d’un projet, mais de pouvoir ensuite l’analyser, le raffiner puis l’améliorer sur les prochaines itérations.

4/ Actuellement, quel est votre métier ? Quels en sont les enjeux ?  

Je suis actuellement Senior Account Manager, spécialiste dans le Search d’Amazon. Mon but est d’optimiser les campagnes publicitaires de mes clients, toutes des marques de l’Oréal. Chaque année, je reçois leurs objectifs marketing et commerciaux que j’utilise ensuite pour développer une stratégie et des tactiques spéciales pour Amazon ainsi que leur communiquer le budget nécessaire pour y arriver. Une fois le budget valide, je mets en place les campagnes et les optimise quotidiennement tout en rendant des comptes tous les mois et trimestres. Je surveille aussi l’activité de la compétition et rends compte des menaces et des opportunités ainsi que profiter des nouvelles fonctionnalités périodiquement rajoutées par Amazon en y lançant en avant-première de nouvelles campagnes. C’est un métier très challengeant car très dynamique, car la plateforme Amazon est en pleine croissance, rattrapant son retard par rapport à Google, mettant en place de nouvelles fonctionnalités tous les mois.

5/ Pouvez-vous décrire une de vos journées de travail ? Une journée type par exemple ?  

Déjà pas de trajet en métro puisque depuis Mars 2020 j’ai commencé à travailler en télé travail  à 100% donc plus de temps dans le lit 😊 Une journée classique commence vers 9h  et se termine sur les coups de 18h avec un pause déjeuner de plus ou moins 1h. Je commence ma journée par regarder si des mails urgents sont arrivés dans la matinée ou la soirée du jour précédant. Puis je fais un rapide tour de nos campagnes publicitaires pour vérifier si tout se passe bien et si je vois des opportunités à explorer.

Ensuite je fais la liste des priorités de la journée et de l’urgence de chaque chose à gérer. La complexité étant de pouvoir prioriser les taches urgentes ET importantes dans une journée qui compte en moyenne 3 à 4h de meetings avec le client. Vu que je suis un manager je dois aussi gérer le développement professionnel et personnel de mon Junior à travers des calls quotidiens, que ce soit pour l’aider en tant que support opérationnel, qu’en établissant un plan de carrière pour l’aider atteindre ses objectifs professionnels.

 

6/ Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre métier ?

Ce que j’aime bien dans mon métier c’est d’avoir quasiment carte blanche pour effectuer de nouveaux tests, et mettre en place des campagnes innovantes car je travaille pour des clients avec l’ambition et les ressources pour être les leaders de leurs marchés respectifs. Même si ça se traduit souvent par plus de pression et de rapports à présenter, c’est une occasion pour moi de tester en avant-première certaines nouvelles fonctionnalités et mettre en place des cases studies à partager ensuite en interne.J’ai aussi commencé à vraiment apprécier le management dans mon rôle actuel. Former une nouvelle personne en plein Covid n’a clairement pas été simple, alors que toutes les formations que je donnais étaient à distance et que le feeling est plus compliqué à avoir à travers des écrans. De plus, je voulais que la formation de mon Junior soit prioritaire, je me retrouvais souvent, au début du moins, à finir beaucoup plus tard mon travail. Mais si c’était à refaire je le referais clairement car quand je vois ce qu’il est devenu en an, je suis fier du travail qu’il a accompli et de penser que j’ai eu au moins une petite partie de responsabilité dans le succès qu’il connait aujourd’hui et qu’il connaitra surement dans le futur.
 

7/ Pouvez-vous nous rappeler en quelle année vous avez suivi la préparation aux concours des écoles de commerce PGE PGO ? Pourquoi avoir choisi de suivre une préparation ? Quelle formation suiviez-vous à l’époque ?

J’ai suivi la préparation PGE PGO pendant que je suivais en parallèle mes études en Eco Gestion à Paris 2 Assas en Monnaie Finance. J’ai choisi de faire une préparation car je voulais mettre toutes les chances de mon côté pour réussir les concours qui étaient très compétitifs.

 

9/ Quel souvenir gardez-vous de PGE PGO ?

J’avais choisi de prendre la préparation aussi bien pour les écrits que pour les oraux et je ne le regrette vraiment pas. La préparation aux écrits était très intéressante car nous avions la chance d’avoir des professeurs experts dans leurs catégories. Nous avions d’anciens correcteurs ou créateurs de test de logiques type Tage mage, qui nous donnaient tous les petits tips que l’on pouvait utiliser. Je me souviens aussi avoir passé de nombreux tests blancs en temps réels avec Mustapha (...). Un de mes meilleurs souvenirs de PGE PGO reste cependant l’entrainement aux oraux. Ce fut très difficile car les jurys nous poussaient dans nos plus ultimes retranchements. (...) Ce fut un moment douloureux mais qui est responsable de beaucoup de bonnes choses qui me sont arrivé par la suite et pour cela je vous remercie 😊

 

10/ Avez-vous un (ou plusieurs !) conseil(s) à donner aux étudiants PGE-PGO qui souhaiteraient suivre le même parcours que vous ?  

Mon seul conseil serait de commencer par essayer de se connaitre soit même. Pourquoi une école de commerce ? Pourquoi une prépa ? Quels sont nos objectifs à court moyen terme ensuite ? Vu le coût d’investissement que représente les écoles de commerce, il faut clairement se poser cette question sur le moyen long terme. Ensuite, lorsque vous prendrez des décisions, gardez-en tête que nos choix de carrière ne sont pas finaux mais ne font qu’évoluer en permanence. Que le job ou la formation que vous briguez aujourd’hui ne sera surement qu’une marche vers un job/formation qui vous correspond encore plus. Soyez à l’écoute de vos émotions et faites des points de carrières tous les 6 mois voir chaque trimestre. Faites le point sur ce que vous aimez, les taches que vous faites avec plaisir, et celles que vous affrontez à reculons et parlez-en autour de vous et a votre manager. Soyez force de proposition avec ce dernier, proposez des modifications de votre poste qui vous permettrait de maximiser votre bonheur tout en apportant une plue value a l’entreprise.  

Préparez un plan à 4,5 ans et tenez-y vous en tout en gardant une certaine marge de manœuvre pour ajuster le tir en fonction de vos expériences ou formation.

 

 

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Que sont-ils devenus ? Benoit Morin, Enterprise Account Executive chez Salesforce

Interview de Benoit Morin, diplômé de Grenoble Ecole de Management et Enterprise Account Exécutive chez Salesforce

 
1/ Pourquoi avoir choisi d’intégrer une école de commerce & particulièrement Grenoble Ecole de Management ? Est-ce qu’il s’agissait de votre premier choix ?  
 
Je voulais une école la plus prestigieuse académiquement possible et tournée vers l'international ainsi que la technologie. Etant skieur par ailleurs, Grenoble était l'école parfaite pour moi.
 
 
2/ Qu’avez-vous fait en école de commerce pour tirer le meilleur parti de cette formation ?  
 
J'ai pu faire un parcours trilingue en première année, c'est aussi une année où j'ai rencontré des personnes qui 8 ans après sont parmi mes amis les plus chers. La vie associative au BDS et à la K'Fet m'ont aussi permis d'avoir un bon aperçu des challenges du travail en groupe.
 
En deuxième année j'ai dit aurevoir, non sans peine, à la vie Grenobloise pour effectuer un master en business international à Pékin. C'est sans doute l'une des expériences les plus extraordinaires de ma vie. Constamment immergé avec des étrangers venant d'autres pays et vivant sur le campus d'une université Chinoise, j'ai eu la chance d'apprendre à connaître le nouveau géant du 21ème siècle de très près.
 
Mes deux premières années m'ont également permises d'affiner mon projet pro, grâce au centre carrière, au réseau des anciens et aux cours dispensés. Pendant mon année de césure j'ai effectué un premier stage en conseil en stratégie chez Mars&Co suivi d'une expérience de commercial chez Criteo. Une césure très diversifiée pendant laquelle j'ai découvert deux univers professionnels.
 
Pour terminer ma formation je suis parti un semestre en MBA aux USA. En revenant à Grenoble je me suis fait recruter par Salesforce lors du salon de recrutement qui avait lieu dans le hall de l'école.
 
3/ Qu’avez-vous fait à votre sortie de Grenoble EM ?  
 
Je suis parti travailler chez Salesforce à Londres en tant que sales development representative.
 
4/ Actuellement, quel est votre métier ? Quels en sont les enjeux ?  
 
Je suis account executive chez Salesforce. J'ai comme responsabilité de développer la relation commerciale avec les entreprises qui sont dans mon territoire commercial.
 
Les enjeux de nos clients sont liés à la transformation digitale, nous les accompagnons dans leur outillage technologique pour qu'ils développent leur business et adressent mieux leur clients.
 
5/ Pouvez-vous décrire une de vos journées de travail ? Une journée type par exemple ?  
 
Pas de journée type mais généralement je commence toujours ma journée en consultant ma liste de "to-do". Ma journée est fortement influencée par la période de l'année fiscale : au début je planifie mon activité, au milieu j'exécute cette stratégie sur mes comptes et à la fin je suis en "closing" c'est à dire en négociation avec les achats, légal etc.
 
J'ai énormément de tâches assez opérationnelles : faire des démonstrations, organiser des démarchages de compte, inviter mes clients à des events, négocier des contrats...
 
C'est un job vraiment prenant où aucune journée ne se ressemble et avec beaucoup d'émotions !
 
6/ Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre métier ?
 
La tangibilité du résultat. Je sais combien et à qui j'ai vendu cette année.
La flexibilité de mon employeur.
Le challenge constant.
 
7/ Pouvez-vous nous rappeler en quelle année vous avez suivi la préparation aux concours des écoles de commerce PGE PGO ?
 
2012 ! 
 
8/ Pourquoi avoir choisi de suivre une préparation ? Quelle formation suiviez-vous à l’époque ?
 
Je voulais faire GEM et toutes les personnes qui avaient été admis à GEM de mon BTS avaient fait PGE PGO, c'est comme ça que j'ai choisi !
 
9/ Quel souvenir gardez-vous de PGE PGO ?
 
Un très bon souvenir ! C'est une période assez fondatrice de ma vie où j'ai posé des bases qui sont encore aujourd'hui des pilliers.
 
10/ Avez-vous un (ou plusieurs !) conseil(s) à donner aux étudiants PGE-PGO qui souhaiteraient suivre le même parcours que vous ?  
 
PGE-PGO fait partie de ces périodes dans sa vie où il faut se concentrer, sortir de sa zone de comfort, donner le meilleur de soi-même et se faire rêver.
 
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Que sont-ils devenus ? Pierre Pourchair, Consultant chez Sopra Steria Next

Interview de Pierre Pourchair, diplômé de SKEMA Business School et 

Consultant chez Sopra Steria Next

 

 

1/ Pourquoi avoir choisi d’intégrer une école de commerce & particulièrement SKEMA BS ? Faisait-elle partie de vos premiers choix ?

 

J'ai intégré une fac de droit suite à mon bac sans idées précises de mon futur professionnel. Arrivé en 3ème année j'ai commencé à me poser de vrais interrogations sur mon futur métier. Je me suis rendu compte que les métiers du droit ne m'intéressaient pas et j'ai étudié le champs des possibles, le tout couplé à mes appétences. Je venais de créer mon association et je faisais beaucoup de gestion de projets et de management. J'ai donc commencé à m'intéresser aux métiers liés à ces 2 thématiques et une école de commerce était la voie royale pour accéder à ce type de métier.

Skema BS était mon 1er choix pour être honnête. J'avais un ami qui m'a beaucoup informé sur l'ambiance au sein de l'école, les opportunités qu'elle offre etc...

J'ai été attiré par la dimension internationale et le contenu des M2 en rapport avec mes ambitions professionnelles.

 

2/ Qu’avez-vous fait en école de commerce pour tirer le meilleur parti de cette formation ? 

 

Skema offrait la possibilité de voyager sur 3 campus internationaux (4 maintenant avec le nouveau campus de Cape Town). J'en ai profité pour étudier 6 mois aux Etats-Unis.
J'ai également intégré une association dès mon arrivée. Cela permet de s’engager dans des projets avec des gens ayant des intérêts en commun.
Par la suite j’ai également trouvé mon 1er stage grâce au réseau de l’école.

 

3/ Qu’avez-vous fait à votre sortie de SKEMA BS ? 

 

J’ai rejoint Sopra Steria Next en tant que consultant pour le secteur public.

 

4/ En 2018 vous rejoignez Sopra Steria Next en tant que Consultant Junior et avez été affecté sur une mission à la DGDDI (Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects). Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste ce poste ?

 

Tout l’intérêt du poste de consultant réside dans la diversité de ses missions :

D’un point de vue général, la finalité de mon poste consiste à contribuer à des missions de conseil en bénéficiant d’un encadrement, par l’apprentissage des basiques du métier et du travail d’équipe tout en devenant de plus en plus autonome dans mes tâches.

Plus précisément, je participe à la réalisation de missions d’étude, de diagnostic, de préconisations et d’accompagnement à la mise en œuvre de projets de transformation digitale. Au fur et à mesure de mes missions, je dois acquérir de la méthodologie et approfondir la connaissance d'un ou plusieurs secteurs (dans mon cas, le secteur public). Enfin, il me faut développer l’attitude indispensable à un service client de qualité.

 

Plus concrètement, en 2 ans nous avons notamment permis à la DGDDI d’expérimenter l’usage de la technologie Blockchain en son sein. Pour ce faire, nous faisons beaucoup d’appui à la gestion de projets, d’études d’opportunités de cas d’usages et d’animations/formations pour l’écosystème d’acteurs que nous rencontrons.

Je travaille donc essentiellement en amont des projets afin de recueillir les besoins de mon client et d’y apporter la solution la plus adaptée.

 

5/ Qu’est-ce qui vous plait le plus dans le métier de consultant ?

 

C’est un métier qui permet d’éviter la routine. Nos clients changent, nos missions changent, nos interlocuteurs changent. Qui plus est, travailler au service du secteur public permet de donner un vrai sens et une portée à notre métier et nos actions. J’ai par exemple eu l’occasion de travailler sur un projet très concret concernant la gestion du BREXIT au sein de la DGDDI, et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.

 

6/ Pouvez-vous nous rappeler en quelle année vous avez suivi la préparation aux concours des écoles de commerce PGE PGO ?

J’ai suivi la formation PGE PGO au 1er trimestre 2016 !

 

7/ Pourquoi avoir choisi de suivre une préparation ? Quelle formation suiviez-vous à l’époque ?


J’avais redoublé ma 3ème année de droit et j’ai choisi de me réorienter l’année scolaire qui suit. Ne voulant pas prendre trop de retard j’ai voulu maximiser mes chances d’intégrer l’école que je voulais pour ne pas reperdre une année. Les informations pour préparer à ces concours sur internet et dans les livres sont très laconiques et manquent beaucoup de méthodologie à mon sens. J’ai donc opté pour suivre une préparation chez un acteur qui m’offrait les meilleures garanties sur ces points.

 

8/ Quel souvenir gardez-vous de PGE PGO ?


J’en garde un excellent souvenir. Le niveau d’exigence était très élevé, mais je pense qu’il est important de souligner que l’équipe de PGE-PGO s’imposait à elle-même ce niveau d’exigence avant de nous le demander. J’ai eu des professeurs d’excellents niveaux, très bienveillants et qui maitrisaient leurs sujets sur le bout de doigts.
De plus, on avait une « ambiance de promo » qui était plaisante et une solidarité entre les élèves qui faisaient très plaisir.

 

9/ Avez-vous un (ou plusieurs !) conseil(s) à donner aux étudiants PGE-PGO qui s’apprêtent à faire un choix entre plusieurs écoles ?

 

Je comprends que le classement des écoles joue beaucoup et très clairement, c’est un critère à prendre en compte. Néanmoins c’est loin d’être le seul. Il faut choisir une école dans laquelle on est capable de se projeter, de savoir qu’on va s’y amuser que ça soit par le cadre ou les rencontres qu’on y fera. La plupart des opportunités en école se font grâce à des rencontres, c’est donc un critère plus important qu’il peut paraître selon moi.

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Que sont-ils devenus ? Maïlys Petit, Directrice Générale chez upstep

Interview de Maïlys Petit, diplômée de Grenoble Ecole de Management et Directrice Générale chez upstep
 
 
1/ Pourquoi avoir choisi d’intégrer une école de commerce & particulièrement Grenoble École de Management ? Faisait-elle partie de vos premiers choix ?
 
Je souhaitais intégrer une école de commerce pour bénéficier d'un enseignement varié, de qualité. Grenoble Ecole de Management était mon 1er choix pour plusieurs raisons. Tout d'abord son classement qui était le meilleur en AST1 et je préférais faire 2 ans d'université et 3 ans d'école de commerce, et non le contraire. Ensuite, je pressentais une certaine ouverture d'esprit dans cette école qui propose des enseignements qui sortent du cadre : certifications variées (autour du handicap, de la musique...), l'enseignement de la géopolitique et son festival, les cours de théâtre en 1ère année et l'accent sur l'innovation. Enfin, étant passionnée de ski alpin, la localisation à Grenoble n'a fait que confirmer mon souhait d'intégrer cette école. 
 
2/ Qu’avez-vous fait en école de commerce pour tirer le meilleur parti de cette formation ?
 
Pour moi, j'ai tiré le meilleur parti de cette formation tout simplement en appréciant cette formation. Je pense que lorsqu'on intègre une école de commerce, il faut pleinement profiter de tout ce qu'elle offre : les associations, les événements, les listes, les soirées, les projets de groupes et les cours. Tous ces éléments fond partie de l'enseignement. 
J'ai passé la certification Hanploi afin d’acquérir de la connaissance et ouverture d'esprit sur comment intégrer un salarié en situation de handicap dans une équipe.
En arrivant à Grenoble, j'avais en tête de faire des échanges universitaires. Mais à la fin de mon stage de 1ère année, mon manager a insisté pour me garder en alternance. J'ai donc fait ma 2ème et 3ème année en alternance, ce qui a été professionnellement un réel tremplin. L'expérience était très enrichissante. 
 
3/ Qu’avez-vous fait à votre sortie de Grenoble Ecole de Management ?
 
A la sortie de l'école j'ai quitté mon travail (que j'avais en alternance) dans le but de découvrir une nouvelle entreprise. J'ai intégré une société dans la distribution de matériel pour les laboratoires, en tant que responsable commerciale. 
 
4/ Vous êtes depuis 2018 Directrice Générale du Cabinet de conseil upstep, pouvez-vous nous présenter votre cabinet ?
 
upstep est un cabinet de conseil, basé à Lyon, spécialisé en management de projets stratégiques. Nous accompagnons les entreprises dans la mise en œuvre de leurs projets de transformation d’entreprise, en alliant le pilotage de projets et la conduite du changement, jusqu’à l’obtention des résultats opérationnels. 
Nous sommes 2 à avoir créé cette société. Aujourd'hui, nous sommes une quinzaine de salariés. Les projets sont très stimulants. 
 
5/ A quoi ressemble une de vos journées de travail ? Quels sont les enjeux de votre métier ?
 
Mes journées ne se ressemblent pas toutes. 
Mon rôle est de m'occuper du développement commercial de la société, recruter les futurs consultants et autres collaborateurs, manager les équipes et gérer la partie administrative / RH de la société. 
 
Pour le développement commercial, au quotidien j'ai des moments de phoning, pour décrocher des RDV de prospection. J'ai généralement 1 à 2 RDV de prospection par jour, où je me rends chez les clients pour leur présenter nos activités, une proposition commerciale s'ils ont un besoin d'accompagnement... 
Je passe du temps toutes les semaines sur la rédaction d'offres commerciales. Avec les consultants, nous construisons une approche et une méthodologie pour répondre aux enjeux de nos clients. 
 
Pour la partie recrutement, généralement en fin de journée je réalise des entretiens. 
 
La partie administrative est concentrée sur les fins de mois où lors d'une embauche : rédaction de contrats, transmission d'informations pour que la paie soit réalisée, facturation des clients, suivi des paiements... Dans une petite entreprise on doit pouvoir tout faire. 
 
La concurrence est forte dans le milieu du conseil. Les enjeux pour upstep, une jeune société sont de se faire connaître et d'avoir l'opportunité de pouvoir montrer la qualité de nos prestations à nos clients. Cela passe par de la prospection commerciale très intense, de la communication via les réseaux sociaux et enfin les entretiens d'embauche sont aussi un excellent moyen de se faire connaître.  
 
6/ Est-ce que Lyon est une ville où il est agréable de travailler ?
 
Lyon est une très belle ville, très agréable pour y travailler. Suffisamment grande pour avoir beaucoup d'activité mais à la fois pas si grande ce qui permet de bien circuler. Depuis Lyon, on rejoint très facilement Paris, la montagne, la mer et l'ouest de le France. 
 
7/ Pouvez-vous nous rappeler en quelle année vous avez suivi la préparation aux concours des écoles de commerce PGE PGO ? 
 
J'ai suivi la préparation aux oraux avec PGE PGO au printemps 2013.
 
8/ Pourquoi avoir choisi de suivre une préparation ? Quelle formation suiviez-vous à l’époque ?
 
Lorsque j'ai intégré le bachelor de Skema, pour être honnête je n'avais pas l'embarras du choix. Je venais de louper le concours de médecine pour la 2ème fois et j'étais hors procédure pour m'inscrire à l’université. Je voulais intégrer une formation généraliste ouvrant un maximum de portes pour avoir le temps de réfléchir à la suite. 
 
A Skema, un amis qui préparait avec moi les concours m'a dit qu'il avait fait la préparation PGE PGO et que c'était génial. La préparation pour les écrits était passée, je me suis donc inscrite pour la préparation pour les oraux. 
 
9/ Quel souvenir gardez-vous de PGE PGO ? 
 
J'en garde une excellent souvenir ! Ces 3 jours m'ont beaucoup appris sur comment se présenter, comment parler devant un public, comment être percutante... Et c'est ce qui me sert le plus aujourd'hui dans mon travail.
Je me souviens qu'après chaque jour de formation, je passais plusieurs heures à travailler mes présentations avec les méthodes enseignées pour progresser et tirer profit de chaque simulation d'entretien. 
Un seul bémol, je ne supporte plus la musique Danza Kuduro que nous avons écouté en boucle pendant les présentations, où il fallait tenir jusqu'au "oyo oyo oyo"... 
 
10/ Avez-vous un (ou plusieurs !) conseil(s) à donner aux étudiants PGE-PGO qui s’apprêtent à faire un choix entre plusieurs écoles ? 
 
Choisissez une école qui vous plait, qui vous donne envie. Ça sera la meilleur façon d'être convaincant devant les jurys et surtout, de vous plaire dans votre formation. C'est en appréciant sa formation qu'on en tire le meilleur parti et qu'ensuite on se valorise face à des employeurs. Vous pouvez lister vos critères de choix et évaluer les écoles que vous pouvez intégrer. C'est pour moi une façon efficace de faire un choix et de ne pas revenir dessus. 
Renseignez vous au maximum et appelez des étudiants ou des alumnis. N'hésitez pas à m'appeler si vous avez des questions sur GEM ;)
 
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Que sont-ils devenus ? Laurent Bloch, Pilote de ligne chez EasyJet


Interview de Laurent Bloch, Diplômé de l’Edhec Business School en 2012 et Officier Pilote de ligne chez EasyJet

 

1/ Pourquoi avoir choisi d’intégrer une école de commerce & particulièrement l'EDHEC BS ? Faisait-elle partie de vos premiers choix ?

Après un bac S, je suis rentré en classe préparatoire scientifique, la fameuse maths sup/spé. Étant passionné d’aéronautique, je voulais devenir pilote de ligne. Après 2 tentatives infructueuses au concours de l’ENAC, la question de mon avenir s’est vite posée. Pour donner un élément de contexte, tout se passe en 2007-2008 et à cette époque les compagnies aériennes traversent une crise profonde.

Ne souhaitant pas continuer dans la filière ingénieur, je me suis orienté vers les concours d’écoles de commerce. J’avais très envie de découvrir ce qui se passait derrière des termes tels que « marketing », « finance », « vie associative » etc. Mon frère était à l’ESCP. Il me parlait des cours et des nombreux débouchés. C’est donc tout naturellement que j’ai fait ce « switch » en préparant les concours des écoles de commerce. L’EDHEC était mon premier choix car excellente en finance, avec une vie associative très développée et des spécialisations qui m’attiraient. Je voulais intégrer la meilleure école possible et c’était l’EDHEC.

2/ Qu’avez-vous fait en école de commerce pour tirer le meilleur parti de cette formation ?

Outre sa filière en finance, l’EDHEC est très réputée pour la richesse de sa vie associative. J’ai intégré une association de soutien scolaire dont j’ai eu le plaisir d’être élu président en 2e année. J’ai aussi fait partie d’EDHEC Nations Unies. L’idée de se placer dans la peau d’un représentant des Nations Unies et d’aller débattre de sujets de première importance avec des gens du monde entier était extraordinaire.

Ce sont ces expériences qui m’ont le plus marqué pendant mes années d’études. C’est ce qui reflète au mieux le monde qui nous attend une fois diplômé. On y développe son réseau et de multiples compétences (communication, organisation, comptabilité, etc). Ça nous responsabilise. L’EDHEC nous laisse le champ libre pour développer nos projets et elle nous y accompagne. Que demander de mieux ?

Sur un plan plus « professionnel », j’ai fait une année de césure chez Airbus à Bristol, en Angleterre. Pour un passionné d’aéronautique, le choix était assez évident. J’étais en gestion de projet au sein du département « Flight Physics ». Pour vulgariser le terme, c’est là où sont dessinés les avions. C’était un stage compliqué car Airbus est une entreprise répartie dans plusieurs pays, avec un nombre de départements incalculable et principalement composée d’ingénieurs. Malgré un contenu de stage vague, le point marquant fut la réalisation du booklet « Flight Physics for Dummies » (c’est-à-dire : Flight Physics pour les nuls). L’idée était d’avoir un document à destination des nouveaux arrivants afin de leur présenter le département. Cela m’a pris environ 4 mois à faire car il a fallu interviewer tous les chefs de groupe et leur faire valider le contenu. C’était très intéressant de comprendre comment une telle entreprise fonctionne.

Pour l’anecdote, quand j’y étais, j’ai travaillé du bout des doigts sur les projets « Sharklet » et « NEO », respectivement ce qu’on place au bout des ailes des A320 et leur nouvelle motorisation. Aujourd’hui je pilote ces avions...plutôt fun !

3/ Qu’avez-vous fait à votre sortie de l'EDHEC BS ?

Je recherchais un emploi en marketing, n’ayant été convaincu ni par la majeure suivie en dernière année (consulting) ni par la gestion de projet.
En janvier 2012, lors du forum EDHEC (rencontre avec les entreprises), je suis passé sur le stand Coca-Cola. J’y ai déposé un CV pour le Graduate Programme Sales & Marketing. Après des nombreuses étapes de recrutement, j’intègre finalement le programme qui dure 3 ans.

La première année, j’ai été chef de secteur avec un parc de 23 hypermarchés en Champagne-Ardenne à gérer. Mon objectif était de développer le chiffre d’affaire des produits commercialisés. Pour cela, j’avais 2 leviers d’action :
-  faire respecter les accords nationaux en assurant que l’ensemble de la gamme des produits commercialisés soit présente en rayon
- faire des opérations promotionnelles en mettant les produits en avant en dehors du rayon (délocalisation en entrée de magasin, rayon boucherie etc)

J’avais également une équipe de 4 personnes à gérer.
C’était une expérience extrêmement enrichissante. J’y ai développé des compétences en négociation et organisation. Par ailleurs, quand on veut comprendre un business, le « terrain » est une étape indispensable.

La deuxième année s’est déroulée dans l’équipe du Shopper Marketing. D’une certaine façon, ce que je faisais sur le terrain découlait du travail de cette équipe. Il s’agissait de négocier les opérations promotionnelles avec les acheteurs nationaux. Quand une enseigne vous dit « 2 bouteilles achetées, la 3e offerte », c’est parce qu’il y a eu une négociation sur les tarifs et volumes entre le fournisseur et le client, pour faire très simple. Enfin, la troisième année était du marketing produit pur et dur. J’ai contribué au développement de gamme de la marque Fïnley. Avec ma manager, nous avons développé 3 parfums. Cela passe par des analyses de ventes (quels parfums fonctionnent chez les concurrents), tests consommateurs (faire gouter plusieurs prototypes), comment communiquer (pub télévisée, internet etc) et le développement du packaging. Passionnant !

4/ En 2015, vous décidez de prendre un tournant dans votre vie et de vous former à la Bristol Groundschool pour être pilote de ligne ... Pourquoi ?

J’ai adoré mon expérience chez Coca-Cola. C’est une belle entreprise et les gens qui j’ai rencontré là bas étaient formidables. Bien qu’investi, je n’étais pas très motivé par mon travail, peu passionné. Ce n’était professionnellement pas viable, on passe trop de temps au travail pour ne pas s’y plaire vraiment. Le seul endroit où je me suis toujours projeté est un poste de pilotage. C’était la raison pour laquelle j’avais péniblement fait 2 années de classe prépa scientifique, passé 2 fois le concours de l’ENAC et une fois celui d’Air France. La passion du pilotage est innée chez moi. Mon attrait pour les avions a toujours été très fort. J’avais, à l’époque, ma licence de pilote privé mais je souhaitais aller plus loin et vivre cette passion au quotidien

C’est donc assez naturellement que je décide en décembre 2014 de commencer des cours à distance pour obtenir les 14 modules théoriques de la licence de pilote de ligne.

5/ Comment avez-vous fait pour conjuguer votre vie de salarié et votre formation de pilote de ligne ?

L’année 2015 à été l’année du défi sur le plan professionnel. Je n’avais rien dit de ce projet de reconversion de peur d’être écarté des projets.
La journée, je travaillais chez Coca-Cola. Le soir, j’étudiais de 20h à minuit. Cela du lundi au vendredi. Mes week-ends ressemblaient à celui d’un étudiant de prépa : études toute la journée du samedi, sortie autorisée le soir. Dimanche matin jusqu’en début d’aprem, études. Relâche en fin de journée. Mes vacances ont été inexistantes pendant cette année. L’organisme par lequel je suis passé pour la licence théorique nous imposait 1 semaine de révisions intenses avant de passer les examens; tous mes congés y ont été consacrés. Ma passion a été (et demeure) un moteur extraordinaire.

6/ En quelle année êtes-vous devenu pilote de ligne ? Pouvez-vous nous décrire une journée de travail lorsque l'on est pilote de ligne ?

J’ai obtenu la licence théorique de pilote de ligne en janvier 2016. En mars 2016, je suis parti m’installer en Angleterre pour la formation pratique. J’ai obtenu en septembre l’ensemble des certificats nécessaires pour postuler en compagnie. Début octobre, j’ai été invité aux sélections pilote chez easyJet. Après la formation sur A320, j’ai fièrement intégré la compagnie le 3 janvier 2017. Le début du rêve !

SI je devais donner une définition du métier de pilote ce serait « emmener des passagers d’un point A vers un point B de façon sûre, le plus rapidement et confortablement possible, tout en assurant un maximum de rentabilité pour l’entreprise ».

Concrètement, j’arrive à l’aéroport 1h avant le départ. J’étudie avec le commandant de bord les plans de vol et les météos. Nous décidons des quantités de carburant à emporter et qui « fera l’étape », à savoir qui pilote. Ensuite, nous allons à la rencontre de l’équipage commercial. Nous leur donnons les temps de vols et spécificités notamment si des turbulences ou mauvaises météos sont attendues.

Nous arrivons à l’avion 35 minutes avant le départ. Nos tâches sont: inspections extérieures, insertion des données de vol dans l’ordinateur, calcul de masse et centrage (étape cruciale !) puis briefing. Pendant ce temps, les passagers embarquent, les bagages sont chargés et le carburant coule à flots dans les ailes.

Les 2 principales difficultés sont:

-  partir à l’heure: vous n’avez pas idée du nombre de paramètres qui rentrent en compte

pour partir à l’heure: les passagers peuvent prendre du temps à s’installer, le camion qui fait le plein de carburant peut arriver en retard ou tomber en panne, le contrôle aérien peut nous retarder afin de réguler l’ensemble du trafic dans les airs etc.

-  la météo, aussi bien au départ, en route qu’à l’arrivée. C’est elle qui complexifie nos journées : orages, grèle, neige, vent...on affronte tout ; néanmoins le danger est toujours limité car il n’est pas question de prendre le moindre risque (safety first!)

La responsabilité des pilotes est énorme. On nous confie un avion qui coûte environ 100M$, qui va peser au décollage en moyenne 62 tonnes dont 10 de carburant. Le tout avec 192 personnes à bord dont 6 membres d’équipage, pilotes inclus. C’est pour cette raison que tous les 6 mois nous passons au simulateur. On y traite uniquement des pannes et notre licence est en jeu. Pas simple.

Même si le métier présente quelques inconvénients, notamment sur les horaires, j’ai le plus beau bureau du monde. Je vois le soleil tous les jours, les paysages sont magnifiques et les sensations procurées par le vol inégalables.
Objectif atteint : depuis que je suis pilote, j’ai arrêté de travailler.

7/ L'école de commerce a-t-elle été un plus pour devenir pilote ?

Clairement !
Quand on est pilote, on doit savoir bien communiquer (que ce soit avec l’équipage, les passagers ou d’autres intervenants), s’organiser, et prendre des initiatives. Ce sont des choses qu’on apprend en école de commerce, notamment dans les expériences associatives. Cela s’est ressenti au poste de pilotage. De nombreux commandants de bord trouvaient dès mes débuts que j’anticipais bien les choses et que je venais avec des solutions aux problèmes. Tout comme on fait en école !

8/ Avez-vous un conseil à donner aux étudiants PGE-PGO qui s’apprêtent à passer les concours et qui ont des idées de parcours assez atypique comme le vôtre ?

Allez au bout des choses !
Etre diplômé d’une école, c’est un gage de sérieux. On y développe de nombreuses compétences et on y affine nos projets, quels qu’ils soient. Cela permet de murir les idées qu’on a en tête et d’acquérir de l’expérience.
Un parcours atypique n’est pas un problème : il faut tout simplement savoir l’expliquer et savoir où on va.

9/ D’ailleurs... pouvez-vous nous rappeler en quelle année vous avez suivi la préparation aux concours des écoles de commerce PGE PGO ?

J’étais chez PGE-PGO en 2008. J’y ai fait les préparations aux écris et aux oraux. J’en garde un souvenir mémorable.
Au moment de pivoter vers les concours des écoles de commerce, PGE-PGO était une toute petite structure. Néanmoins j’ai été très rassuré par le discours de son créateur, MBK, qui semblait sûr de lui et qui voulait que son entreprise fonctionne. Ça a marché. Pour lui comme pour moi !

10 / Pourquoi avoir choisi de suivre une préparation ? Quelle formation suiviez-vous à l’époque ?

Les concours maths sup/spé n’ont rien à voir avec ceux des écoles de commerce. Je voulais mettre toutes les chances de mon côté pour réussir. Il n’était pas question de bricoler, il fallait que je me prépare sérieusement. PGE-PGO proposait une préparation adaptée qui a permis d’appréhender sereinement l’ensemble des matières.

11/ Quel souvenir gardez-vous de PGE PGO ?

C’était les débuts pour les fondateurs et ce n’était pas simple pour eux. Pendant la préparation aux écrits, certains professeurs ne sont pas venus, sans même prévenir. Des remplaçants ont été trouvés au pied levé. C’était impressionnant. J’ai aperçu de loin ce que pouvait être la vie d’entrepreneur : stressant mais Ô combien gratifiant quand cela fonctionne.


Le stage de préparation aux oraux était tout aussi bien que les écrits. Les directeurs étaient très présents et investis, ils voulaient que nous réussissions. Ils se sont surpassés. Eux aussi étaient passionnés.

Suite à cela, j’ai eu le plaisir de revenir chez PGE-PGO en tant que professeur et membre de jury. J’en garde un excellent souvenir.

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Que sont-ils devenus ? Solène Hervouet, Financial Analyst chez Goldman Sachs

Interview de Solène Hervouet, Diplômée d’Audencia Business School en 2018 et Financial Analyst chez Goldman Sachs

 

1/ Pourquoi avoir choisi d’intégrer une école de commerce & particulièrement Audencia Business School ? Faisait-elle partie de vos premiers choix ?

Après un bachelor à BEM (Kedge aujourd’hui), je savais que je souhaitais travailler dans la finance. J’en ignorais encore beaucoup de facettes et continuer en école de commerce me semblait nécessaire. Je voulais préciser mon choix professionnel par des spécialisations plus poussées et d’autres stages pour découvrir de nouveaux domaines. Je voulais aussi faire un double diplôme avec une fac américaine (chose faite !) et cela m’avait déjà permis de sélectionner plus particulièrement des écoles. Mon premier choix était Grenoble Ecole de Management, bien que ce n’était pas pour un double diplôme  mais plutôt beaucoup de semestres à l’étranger. Audencia était mon choix numéro 2, c’est en allant aux oraux que j’ai découvert l’existence de leurs double diplômes avec le Directeur Général de l’école dans mon jury ! Leur site ne mentionne pas tous les parcours. Après les oraux j’ai immédiatement su que je voulais Audencia pour le programme mais aussi l’ambiance de l’école. 

 

2/ Qu’avez-vous fait en école de commerce pour tirer le meilleur parti de cette formation ?

Tout ce que j’ai pu faire !! Concernant les formations en elles-mêmes j’ai participé à toutes les options possibles, à savoir stages et semestres à l’étranger/ double diplôme. Les stages sont un vrai moyen de développer ses connaissances. J'ai été en stage à la Société Générale, AXA, Airbus, PwC, et finalement Goldman Sachs où je suis actuellement en CDI. L’étranger et une porte pour apprendre de manières différentes et pour rencontrer de nouvelles personnes : je suis partie en échange 6 mois à Washington DC dans une fac pour afro-américains et j’ai ensuite réalisé mon second master à Boston University. 

Au sein des écoles, j’ai pu participer à diverses activités. En bachelor j’ai été 3 ans dans une association d’oenologie, j’étais ambassadrice de mon école, et dans mes 3 écoles (BEM, Audencia, Boston University) j’ai participé au maximum d’événements. 

 

3/ Qu’avez-vous fait à votre sortie d'Audencia Business School ?

Après mes cours et stages à Audencia, j’ai choisi ce cursus car j’avais très envie de retourner aux Etats-Unis  après mon échange à DC et peut être même d’y commencer ma carrière. Pour avoir de meilleures chances de travailler là-bas, un diplôme était un énorme avantage, et c’est d’ailleurs ce qui a motivé mon choix de master. J’aime aussi beaucoup étudier et ce deuxième diplôme me plaisait beaucoup pour la double compétence Corporate Finance plutôt entreprise (Audencia) et Investment Analysis plutôt marché (Boston). Enfin, qui dirait non à une année à Boston ? Pas moi : 12 mois complets : deux semestres de cours en Investment Analysis + 1 cours d’entrepreneuriat à Harvard, un semestre de stage aux services financiers de la mairie de Boston et de nombreux voyages (je ne les listerai pas, vous ne croiriez pas que j’ai obtenu mon diplôme). 

 

4/ Qu'est ce que vous ont apporté vos expériences aux Etats-Unis ?

Le double diplôme était un objectif de longue date pour moi après DC et c’est d’abord une grande fierté pour moi d’avoir pu réaliser cet objectif en finançant seule mes études. J’ai beaucoup appris de cela, et aussi de mes deux échanges. D’abord dans une fac afro-américaine, j’ai découvert une double culture fascinante et j’ai beaucoup appris des gens que j’ai rencontré tout comme de la vie sur un campus américain dans la capitale. En double diplôme, avec des gens plus âgés et déjà en fin d'études, voire déjà employés, j’ai continué d’apprendre avec des méthodes différentes en cours et j’ai rencontré et gardé des liens avec beaucoup d’étrangers. La mixité culturelle est toujours intéressante et enrichissante. Enfin, lors de mon stage j’ai appris à travailler avec des américains, et malgré une proximité occidentale, des différences sont notables. 

 

5/ A quoi ressemble une journée d'un analyste financier chez Goldman Sachs ?

Il n’y a pas de journée type et tant mieux ! Mais chaque journée est faite de nombreux enjeux qui ne sont pas tous atteignables en 24h ! C’est la parfaite école pour apprendre à prioriser. La difficulté est de juger ce qui est urgent en interne et en externe et de faire avancer ses projets avec les nombreuses équipes, toutes à l’étranger sur 5 fuseaux horaires différents. Le rythme est soutenu mais l’ambiance et l’apprentissage sont bons. Personnellement j’adore. 

 

6/ Quel profil faut-il avoir selon vous pour travailler dans la finance ?

Je pense que c’est applicable partout mais particulièrement en finance je dirais : avoir une bonne attitude vis à vis de son apprentissage (se remettre en question pour mieux comprendre et être plus rigoureux) et de ses collègues (on n’avance pas tout seul mais avec et grâce à son équipe) ; avoir envie d’apprendre (ne pas avoir peur de proposer pour faire mieux) ; et en banque, être prêt à travailler beaucoup (il est possible que les semaines soient longues parfois). 

 

7/ Avez-vous un conseil à donner aux étudiants PGE-PGO qui s’apprêtent à passer les concours et qui souhaitent travailler dans la finance ?

Choisissez bien vos stages. Pour choisir bien ses stages, agrandissez votre network (on ne network jamais assez !). La finance, c’est très vaste, on peut y mettre beaucoup de jobs, et le même job peut énormément varier d’un secteur à l’autre et même d’une entreprise à l’autre. J’ajouterai aussi que les spécialisations finance sont à bien choisir pour les tests des entretiens qui peuvent être très techniques : choisissez les bien aussi, et ce choix vient vite après votre arrivée en école. 

 

8/ D’ailleurs… pouvez-vous nous rappeler en quelle année avez-vous suivi la préparation aux concours des écoles de commerce PGE PGO ?

J’ai suivi la prépa en 2016, les résultats tombaient le jour du Brexit. 

 

9/ Pourquoi avoir choisi de suivre une préparation ? Quelle formation suiviez-vous à l’époque ?

J’étais en bachelor à Bem (Kedge aujourd’hui) et, bien que j’aie appris beaucoup après le bac et surtout pu affiner mes choix pour la suite, je n’étais pas sûre d’être en « mode concours ». Je voulais vraiment me donner les meilleures chances d’avoir une école que j’ai choisie et pas un plan B. Je ne regrette pas mon choix, j’ai eu tout ce que j’ai présenté et correctement (j’étais 30ème à Audencia, en étant nulle en culture G : merci PGE PGO!). 

 

10/ Quel souvenir gardez-vous de PGE PGO ?

Une bonne ambiance et de bons amis. Je suis toujours en contact avec des gens qui ont fait la même formation et qui sont partis dans d’autres écoles. J’en ai bavé sur les synthèses pendant quelques week-ends mais ça valait le coup ! :)

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Que sont-ils devenus ? Théo Asknari-Moog, co fondateur de Cambusier

Interview de Théo Asknari-Moog, Diplômé de KEDGE BS en 2015 et co fondateur de l’entreprise Cambusier, qui fait des liqueurs ! 

1/ Pourquoi avoir choisi d’intégrer une école de commerce & particulièrement KEDGE BS ? Faisait-elle partie de vos premiers choix ?

C’est en IUT GEA que j’ai commencé à m’intéresser aux écoles de commerce et à la possibilité de passer mes concours car les admissions parallèles étaient de plus en plus plébiscitées. Pour moi, boursier, je n’y avais pas réellement pensé avant de creuser le sujet. J’ai ensuite compris que c’était la suite logique de ce que j’apprenais pendant mes deux premières années avec en plus plusieurs avantages comme : la vie associative, des stages de longue durée, le réseau et bien entendu une entrée sur le marché de l’emploi « facilitée ».

Concernant KEDGE BS (qui s’appelait encore Bordeaux Ecole de Management à l’époque) j’ai rapidement eu un coup de cœur ne serait-ce qu’en parcourant leur site et les spécialités qu’ils proposaient. Les oraux par la suite et les rencontres que j’y ai faites n’ont fait que valider ce choix du cœur. D’ailleurs, je suis arrivé 2 jours avant les oraux pour que ça puisse correspondre avec les dates du reste de mon tour de France. J’étais donc le premier admissible de l’année et ai pu passer pas mal de temps avec les étudiants avant les oraux ! J’ai ensuite eu l’opportunité de pouvoir intégrer l’école à l’issue de mes concours (malgré une dernière hésitation entre Reims, Grenoble et Bordeaux !), ce que je n’ai jamais regretté.

2/ Qu’avez-vous fait en école de commerce pour tirer le meilleur parti de cette formation ?


Ayant déjà vu la plupart des matières à l’IUT c’est surtout mon investissement dans la vie associative et la possibilité d’échanger avec des intervenants de très haut niveau qui m’ont beaucoup apporté. Je n’ai également pas hésité à contacter des Anciens dans des entreprises ou des secteurs qui m’attiraient pour avoir des retours d’expérience et commencer à comprendre ce que je voulais faire. On n’en parle pas assez mais le réseau d’une école est extrêmement important car il y a une solidarité énorme entre les anciens, un vrai esprit de « famille ».

Pour finir, la possibilité de faire des stages responsabilisants, sur des durées assez longues,  a aussi été un gros plus pour commencer à accumuler de l’expérience et à me constituer un CV.

3/ Qu’avez-vous fait à votre sortie de KEDGE BS ?


Après un stage de césure de 1 an en Marketing chez Samsung, je suis parti en échange à Istanbul avant de finir ma scolarité sur un stage de fin d‘études puis intérim chez Kellogg’s. J’étais Chef de marques junior sur le périmètre enfants (Trésor, Miel Pops, Coco Pops…) avec un Sénior. A l’issue de ces expériences j’ai eu l’opportunité de commencer en CDI directement en tant qu’Acheteur national en Grande Distribution chez E.Leclerc, considérée comme l’une des meilleures formations en achats. J’étais notamment responsable de la catégorie Chocolats Saisonniers (Noël & Pâques) pour plus de 630 points de vente partout en France et étais donc chargé de négocier des accords commerciaux avec Nestlé, Ferrero, Lindt, Mars etc.

Fort de cette expérience exceptionnelle je suis reparti dans l’industrie agroalimentaire chez Savencia en tant que Category Manager pour les marques Cœur de Lion, Le Rustique et RichesMonts. J’étais donc l’interlocuteur d’E.Leclerc, Intermarché, Groupe Casino et Auchan. Cette expérience a été également très enrichissante et complémentaire à la première car j’avais désormais une vision complète de l’acheteur et du vendeur.

4/ Pouvez-vous nous parler un peu plus de « Cambusier » ? Comment décririez-vous cette expérience entrepreneuriale ?

C’est en 2010, en voyant le succès du fameux cocktail orangé, le Spritz,  dans notre ville natale de Nancy que nous avons décidé, avec Martin, un ami, de réfléchir à la manière de créer nous aussi un cocktail iconique… lorrain. Nous avons alors passé énormément de temps à nous renseigner sur notre terroir local et notamment sur la célèbre liqueur de Mirabelle qui, malheureusement, avait une image assez ringarde. Les gens ne savaient plus comment la consommer et en dehors de notre région, c’était un produit méconnu et compliqué à trouver. Ce constat était alors malheureusement partagé pour toutes les autres liqueurs régionales de France et une partie du patrimoine français disparaissait peu à peu.

L’idée de Cambusier était née !

Cambusier remet au goût du jour les liqueurs emblématiques de France en travaillant avec les meilleurs artisans liquoristes dans chaque région. Nous avons actuellement une gamme de 13 produits, dont nous avons créé les recettes, pour les 13 régions de France qui sont 100% français, 100% artisanaux et avec des matières premières uniquement issues de circuits courts. Outre nos liqueurs, nous avons également retravaillé tous les instants de consommation en surfant sur la vague des cocktails/ apéritifs pour les faire redécouvrir aux consommateurs.
En moins de 3 ans, avec notre équipe, nous travaillons désormais avec plus de 400 clients à travers la France dont certains très prestigieux comme Intercontinental Group, Mariott, Hyatt, Galeries Lafayette, Printemps, Lagardère Travel Retail, Air France etc.

 

 

Cette expérience entrepreneuriale est incroyable, que ce soit au niveau de l’enrichissement personnel ou professionnel ou humain. Se dire que l’on part d’une idée échangée lors d’une simple discussion à une vraie entreprise avec de vrais produits, de vrais clients, une équipe derrière, est un sentiment indescriptible. Bien entendu, l’entrepreneuriat est aussi connu pour apporter son lot de montagnes russes en termes de sentiments, l’euphorie pouvant laisser place au stress parfois plusieurs fois dans la même journée mais le jeu en vaut vraiment la chandelle.

5/ Quelles qualités faut-il selon vous pour être un bon entrepreneur ?

Selon moi, un bon entrepreneur est avant tout quelqu’un de profondément curieux et qui a soif d’apprendre au quotidien. Aucune journée ne se ressemble et l’agenda est très mouvant, il faut donc être capable de s’adapter vite, de prendre du recul mais aussi de savoir prendre parfois la moins mauvaise décision. Je pense aussi que même si la plupart des entrepreneurs a quelques traits de caractère en commun, la richesse de cet écosystème (global et pas que « startup ») est surtout due aux parcours, compétences, personnalités hétéroclites qui le compose. Chacun a ses forces et ses faiblesses mais tout le monde essaye d’être le meilleur possible dans ce qu’il/elle fait.

6/ Quelles sont les perspectives de développement pour Cambusier à l’horizon 2025 ?

 

L’entrepreneuriat m’a appris qu’avoir une vision à long terme est importante mais le court terme (voire l’ultra court terme) prend souvent rapidement le dessus. Nous espérons à nouveau lever des fonds rapidement pour soutenir notre développement et nos ambitions. En effet, le secteur des Vins & Spiritueux est dominé par des grands groupes qui commencent à s’inquiéter de nous voir pénétrer fortement leurs marchés et même si nous avons désormais une forte crédibilité auprès des professionnels, nous sommes loin d’avoir leurs moyens.

A moyen terme, nous souhaitons continuer à nous développer en France notamment dans certaines régions à fort potentiel mais aussi attaquer des places fortes en termes de consommation de cocktails comme Berlin ou Londres.

7/ Avez-vous un conseil à donner aux étudiants PGE-PGO qui s’apprêtent à passer les concours et qui souhaitent se lancer dans l’entreprenariat ?

 

Premièrement, concentrez-vous déjà sur vos concours ! Lorsque que vous serez dans votre école rêvée, commencez à réfléchir à l’entrepreneuriat si cela vous intéresse. Blague à part, je conseille à chacun(e) d’accumuler des expériences professionnelles en tant que salarié(e) avant de se lancer dans la création d’une entreprise. En effet, même si en ce moment c’est « cool » de lancer sa boîte, la réalité est toute autre et demande énormément de rigueur, de résistance au stress et une base solide de compétences. L’important selon moi, est vraiment d’y aller étape par étape et savoir si on veut vraiment passer le cap.

8/ D’ailleurs… pouvez-vous nous rappeler en quelle année avez-vous suivi la préparation aux concours des écoles de commerce PGE PGO ?

J’ai passé les concours Tremplin 1 et Passerelle 1 en 2011.

9/ Pourquoi avoir choisi de suivre une préparation ? Quelle formation suiviez-vous à l’époque ?

Tout simplement car la première fois que j’ai passé les concours… je les ai loupés. J’ai alors réalisé que pour les réussir, il fallait vraiment avoir de la discipline mais aussi savoir quoi travailler et comment aborder les épreuves (notamment la fameuse synthèse). Même si je n’ai fait que la formation aux oraux, j’ai beaucoup apprécié d’avoir accès à l’intranet de PGE-PGO qui m’a aidé tout au long de l’année à me former sur les écrits, en parallèle de mon travail personnel. Les précieux conseils de l’équipe m’ont ensuite permis de faire la différence au moment redouté des oraux et d’être admis dans toutes les écoles que j’avais passées. Je suis passé de non-admissible à major à ICN à 7ème à Reims et admis dans toutes les écoles présentées (dont GEM et Bordeaux).

10/ Quel souvenir gardez-vous de PGE PGO ?

J’ai d’excellents souvenirs de cette époque où se mélait la crainte des concours et en même temps l’euphorie de se préparer tous ensemble pour être les meilleurs. J’avais aussi été très agréablement surpris par l’absence de compétition malsaine entre les étudiants et par les cours de haut niveau qui me servent encore aujourd’hui quand je dois me présenter à l’oral !

 

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TéMOIGNAGES

J’ai suivi la formation top5, et suis entièrement satisfait. Ma formation était complète, avec un grand suivi, et beaucoup de bonne humeur et de plaisir à former de la part des intervenants. Cette formation m’a permis de décrocher l’emlyon, mon objectif principal.

— Benjamin GRANGE (emlyon)

Je souhaiterais remercier l’ensemble de l’équipe PGE PGO. Vous m’avez véritablement aidé et accompagné dans ma préparation aux concours d’entrée en école de commerce post bac.

— Romain Durant (ESSCA)

Merci beaucoup pour votre préparation d’une très grande qualité. Elle m’a donné des conseils essentiels pour réussir. 

— Anabelle Seguret (Sciences Po Paris)

Cette année était plutôt compliquée, dû au stress. J’ai pu grâce à PGE-PGO me confronter aux concours pour mieux me préparer. Je tiens à remercier tous les professeurs qui nous ont accompagnés.

— Coline Dutartre (Sup’Biotech, concours Advance)

Merci à PGE PGO et ses professeurs merveilleux et passionnés pour cette préparation de qualité qui m’a motivé même chez moi à tout donner pour réussir les concours

— Julien Meli (IESEG)

Merci beaucoup pour vos conseils et astuces pour les écrits ou les oraux ! Je n’aurais pas eu ces superbes résultats sans PGE ! Il y avait une entraide entre les étudiants et l’équipe était bienveillante et toujours disponible !

— Laetitia Pereira (emlyon BS)

Les préparations de l’écrit et de l’oral ont été géniales dans le sens où elles ciblent parfaitement ce que demande les écoles.

— Edouard le Barazer (EDHEC)

Merci beaucoup pour cette année qui m’a permis de réussir dans ce que je souhaitais mais qui m’a également permis de prendre confiance en moi ! 

— Constance Cabibel (Grenoble EM)

Excellente formation, excellent entraînement, une équipe pédagogue et à l’écoute ! Merci pour le soutien et le professionnalisme !

— Margot Lautard (PSB)

J’ai fait PGE PGO pour préparer SciencesPo Paris, et j’ai trouvé la prépa géniale ! Les profs sont vraiment passionnés, les cours sont supers autant sur la méthode que sur le fond. Il y a un accompagnement personnalisé.

— Naoufel Debeche (Sciences Po Paris)

Cours précieux pour les écrits comme pour les oraux.

— Hugo Hazon (EDHEC)

Merci à PGE PGO grâce à qui j’ai pu intégrer Grenoble avec un joli 20 à l’oral 😁

— Thomas Bodart (Grenoble EM)

Les stages PGE PGO m’ont permis de découvrir les concours et de les travailler dans chaque discipline. La réussite des étudiants est réellement prise au sérieuse. Les professeurs étaient très agréables et c’était important pour eux de nous expliquer chaque point de cours. Ces stages m’ont permis d’obtenir l’école d’ingénieur de mon choix. Merci à eux !

— Mathilde Vert (ESEO, concours Puissance Alpha)

Excellent staff et accompagnement, intégration à l’EM Lyon à l’issue de celle-ci.

— Léonard Racon (emlyon)

PGE-PGO m’a énormément servi pour obtenir mon école, c’est certain : sans, cela aurait été beaucoup plus difficile d’obtenir mes concours. Les cours sont de qualité et il y a de très bons encadrants.

— Tanguy Morisseau (ESSCA)

Merci pour la qualité de votre préparation qui m’a permis d’être acceptée à Kedge BS, EM Normandie, ESCE, IPAG and ESSCA.

— Lou Bayle (Kedge BS)

Très bon suivi, j’ai eu l’EDHEC qui était mon 1er choix. Merci beaucoup, je recommande.

— Achille Paschos (EDHEC)